L’ADAPTATION AUX VERRES PROGRESSIFS
Le port de nouveaux verres correcteurs nécessite inéluctablement une adaptation.
Même si les nouveaux verres donnent une vue plus nette, ceux-ci entraînent de légères modifications de la taille des images formées sur la rétine (phénomènes de flottement et de déformation). Notre cerveau doit donc reconsidérer notre position dans l’espace. Il faut donc plusieurs semaines avant qu’une nouvelle habitude de perception se mette en place et devienne à son tour naturelle.
Notre cerveau arrivera à tout recalculer, puisque l' on oublie souvent que les images se forment à l’envers sur nos rétines (comme dans un appareil photo) et pourtant, nous nous observons bien avec les pieds sur terre!
IDEES RECUES SUR LA VISION LATERALE DES VERRES PROGRESSIFS DANS LE CAS DE LA CONDUITE AUTOMOBILE.
Depuis 1974, les verres progressifs ne comportent plus de zones rendant impossible la vue en vision latérale (usage des rétroviseurs par exemple). Seule une légère chute d’acuité est à noter. L' examen de vue en vision centrale doit être le plus précis possible pour diminuer au maximum le léger flou latéral.
La conduite automobile est donc tout à fait possible avec des verres progressifs.
Même en vision latérale l’acuité reste correcte et compatible avec la sécurité routière.
Les panneaux sont moins bien lus mais tout véhicule ou tout piéton sera vu et détecté sans aucun problème, le seuil réglementaire minimum de 6/10 d’acuité obligatoire étant atteint et souvent largement dépassé.
C’est la première génération de verres Varilux™, produite avant 1974 qui a laissé des idées fausses à ce sujet.
VERRE PROGRESSIF :
IMAGE CENTRALE TRES NETTE
VERRE PROGRESSIF :
IMAGE PERIPHERIQUE LEGEREMENT FLOUE QUI RESTE COMPATIBLE
AVEC LA SECURITE ROUTIERE
Les véhicules et les piétons sont discernés sans ambiguïté, seule la lecture des panneaux peut commencer à poser des difficultés.
(Simulation obtenue avec un verre astigmate oblique de 1,75 dioptrie correspondant à un verre de 3 dioptries d’addition)